Union européenne, diversité des alphabets, diversité des cultures, Véronique de Villeneuve, Serge Lascar

L’Union européenne est aujourd’hui à un tournant, elle n’est plus celle des 6 pères fondateurs, mais compte 28 pays, de langues, de cultures différentes, soudés et imbriqués dans leurs histoires, par leurs économies et leurs marchés.

Sans compter un certain nombre d’autres états qui aspirent à y participer. Écoutons à ce propos ce que déclarait, le 26 janvier 2004, le président de la Géorgie, Mikhail Sakaashvili : « Tous les Georgiens pensent que l’Europe est notre destin final et qu’il faut poursuivre le cours de l’intégration européenne. C’est pour nous la priorité ».

Utiliser une monnaie unique, rendre hommage au drapeau européen, élire des députés, harmoniser des comportements, participent certes à la construction de l’Europe.
Toutefois, le sentiment d’appartenance à l’Europe, la conscience d’une identité européenne, semblent encore aux balbutiements de leur processus de maturation.

Dans ce contexte, la diversité des cultures, des langages, des graphies, constitue-t-elle un frein à ce processus ou un composant naturel ? Avons-nous des raisons d’espérer ou de nous inquiéter ?
Quelles réflexions le graphologue peut-il en tirer ? À quelles nécessaires adaptations doit-il s’attendre dans l’exercice de son métier ? Doit-il enrichir ou « rééduquer » son regard ? Pondérer ses observations ? Modifier ses interprétations ?
Mais d’abord et plus généralement, quelle relation particulière se joue-t-elle entre l’homme, le citoyen et son écriture ?

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