Nous publions des extraits d’un de ses articles, écrit en français, « Les écritures anglaises », paru en juillet 1990, N° 199 de la Revue La graphologie.
Renna NEZOS a été pendant de longues années correspondante de la SFDG. Passionnée de graphologie, elle a fondé en 1985 à Londres la British Academy of Graphology et en 1999 à Athènes l’Hellenic Institute of Graphology. Elle prit aussi l’initiative de lancer un Concours pour stimuler la recherche au sein de l’ADEG.
Les graphologues qui l’ont connue se souviennent de sa vivacité et de son regard aiguisé.
Véronique de Villeneuve.
Présidente de la Société française de graphologie
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La Grande Bretagne est une île. Ses habitants ont été des marins et des explorateurs des pays lointains pendant plusieurs siècles. La nature insulaire de l’île et le climat sombre et triste ont crée une polarité dans la personnalité anglaise qui se constitue d’une attitude de base figée et oppressée d’un côté et d’un besoin vital d’expansion de l’autre.
Une fois comprise cette complexité de la nature souvent excentrique de la personnalité britannique, on accepte le comportement réservé, freiné et même froid, dû d’abord à l’éducation qui ne permet pas des manifestations exagérées d’aucune sorte et à la tradition.
Le raisonnement est original. Mais il y a toujours des justifications logiques basées sur des concepts et des habitudes établis depuis longtemps que les anglais respectent et sur lesquelles ils basent leurs vues, leurs décisions, leurs jugements. Par exemple, un jour lors d’un brouillard dense sur la Manche, les journaux de Londres écrivaient : « Due to the thick fog in the Channel, the Continent is isolated. » !
Deux systèmes de référence déterminent les bases du style de l’écriture dite anglaise :