Extraits de l’article d’Henriette MATHIEU paru dans la Revue 194 en avril 1989

Dans le « Graphologische Diagnostic », le Docteur MULLER et Madame ENSKAT apportent une nouveauté sur les travaux précédents (et en particulier sur leur ouvrage antérieur : Theorie und Praxis der Graphologie) : c’est l’importance donnée à l’accentuation ou à la réduction des finales.
[…]
L’initiale reflète plutôt le sentiment intime de soi et la finale le comportement envers autrui ; l’initiale agrandie marque une certaine hauteur (justifiée ou non) dans le sentiment de soi et s’accommode assez mal du côté un peu fruste de la finale grossie. Si nous choisissons d’étudier plus particulièrement cette dernière c’est qu’elle est davantage une variable à surprise : elle marque un sursaut qui rompt la continuité normale et l’harmonie du tracé.
C’est en quelque sorte une ébauche de majuscule en un point inattendu, à l’opposé de l’emplacement normal. Comme pour la pression déplacée, ce n’est pas la quantité d’énergie qui nous retient, mais son emploi inopiné et on pourrait parler de « dimension déplacée ». L’important n’est pas la dimension en soi de cette finale, mais son contraste, plus ou moins brusqué, avec la hauteur générale du texte.
Nous nous en tiendrons ici au grossissement (ou l’agrandissement : l’un ne va guère sans l’autre) de la fin du mot ; ce n’est donc pas tout à fait l’équivalent de l’espèce grossissante de CREPIEUX-JAMIN qui implique un accroissement progressif du calibre du mot.
D’une façon plus sommaire, CREPIEUX-JAMIN, ayant entrevu ces deux jeux, leur attribue les deux interprétations principales de naïveté et d’emballement.

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