Quelques réflexions sur le « choix des mots »
La pratique de la graphologie incite les graphologues à réfléchir sur « le choix des mots » utilisés, mots absolument essentiels, dans leurs comptes rendus qui constituent la raison d’être, la finalité, de leur discipline.
Trouver le terme juste, celui qui caractérisera spécifiquement la personnalité du scripteur concerné, les oblige à un surcroît de rigueur dans le vocabulaire adopté, dans la mesure où ils se doivent de rendre compte le plus exactement possible du sens précis de cette trace unique, irréductible à aucune autre, que le scripteur aura laissé sur la page et qui est l’expression de son identité profonde.
D’où le poids des mots choisis qui ne pourront exprimer la spécificité, la singularité même, de celui qui a produit cette trace que si le graphologue / observateur est parvenu à décrypter les bases même du socle identitaire du sujet concerné.
Dès lors se pose la question d’identification de cette « matrice » initiale, essentielle, qui conditionne ce geste d’inscription observé, manifestation visible de la nature profonde du sujet à laquelle le graphologue tente d’accéder.