L’analyse graphologique de l’écriture de Maurice Ravel que nous reproduisons ici, avec l’aimable autorisation de l’éditeur, est extraite de l’ouvrage de Manuel Cornejo : Maurice Ravel. L’intégrale – Correspondance (1895-1937) écrits et entretiens, éditions Le Passeur, 2018.
Cet ouvrage de 1772 pages offre pour la première fois l’ensemble jamais réalisé des écrits publics et privés de Maurice Ravel : plus de 2 650 documents dont 1 850 lettres, 140 écrits et entretiens, dont certains traduits de langues étrangères. L’ouvrage est enrichi d’annexes, dont une biographie.
Originale, singulière, avec le désir de sortir de l’ordinaire, telle nous apparaît d’emblée l’écriture dessinée et stylisée de Maurice Ravel (1).
Ce pourrait bien être l’écriture d’un mondain ? D’un aristocrate élégant et tiré à quatre épingles qui ne peut faire l’économie du regard de l’autre ?
Peut-être, mais pas seulement ; car y regarder de plus près, une complexité se fait jour.