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Hommage à Nicole BOILLE
Nicole BOILLE nous a quittés au printemps 2024, C’était toujours une joie de retrouver Nicole et d’échanger avec elle à l’ADEG ou lors d’un colloque. Graphologue diplômée de la SFDG et du GGCF et française de surcroit elle a tissé de nombreux liens d’amitié avec les graphologues de la SFDG, liens qui perdurent et sont précieux pour la SFDG et l’ARIGRAF. Passionnée de graphologie, elle a été très active, a fondé en 1981 l’ARIGRAF, a beaucoup travaillé, écrit et publié. Son approche graphologique était à la fois aiguisée, exigeante et bienveillante. Au-delà de ses compétences graphologiques, j’appréciais personnellement sa curiosité et son goût pour les arts. Il donnait une coloration particulière et très personnelle à sa compréhension des écritures. Nicole Boille était une grande grapho...
Corrigés des écritures présentées à l’examen 2023
ECRITURE A - DEMANDE PRIVEE. Femme, 22 ans. Après un bac L option Cinéma audio-visuel, elle est entrée dans une école de théâtre à Lyon où elle a suivi des stages intensifs. Voyant qu’elle pourrait difficilement gagner sa vie dans le théâtre et après avoir fait différents « petits boulots », elle décide de faire un bilan avec une graphologue. Elle souhaite mieux connaître ses motivations, ses points forts et ses points de vigilance.
R du Roi – Complément à la revue n° 314
Le « R » dit du petit roi est un signe graphique qui tend à être de plus en plus présent dans les écritures actuelles. A l’heure des selfies, de la demande de reconnaissance ou du désir d’avoir son propre style, nous pouvons nous questionner sur cet usage d’une majuscule dans une écriture cursive ou scripte. Le corpus étudié dans cette revue montre un usage fréquent de ce signe à notre époque. Sur 28 écritures proposées, 15 comportent cette lettre : 9 personnes en font un usage récurrent, 4 utilisent en alternance le « r » majuscule et le « r » minuscule, 2 écritures comportent une ou deux occurrences de cette lettre. Les scriptrices sont d’âges différents 23 à 37 ans, ont des formations variées (responsable de service, poste de direction, formatrice, plusieurs assistantes dans des domain...
Cécile Sorel
Née en 1873, Cécile Sorel (de son vrai nom Cécile Emilie Seurre) a très rapidement été attirée par le théâtre. A 23 ans, elle entre à l’Odéon où elle restera 3 ans avant de rejoindre la troupe de la Comédie Française. C’est au sein de cette prestigieuse institution que Cécile Sorel se spécialise dans les rôles de « grande coquette ». Très vite, le succès et les honneurs arrivent. Son style au ton déclamatoire, qui aujourd’hui semblerait outré, correspond à celui de l’époque et au goût du public. Acclamée au théâtre, Cécile Sorel se forge une image extravagante à la scène comme à la ville. Ses tenues flamboyantes, ses déclarations emphatiques et souvent péremptoires expriment son charisme et son autorité naturelle.
Deux graphologues se penchent sur la lettre d’une jeune naufragée du Titanic
C’est une demande peu courante qui est arrivée récemment au bureau de la Société Française de Graphologie : celle d’apporter un éclairage graphologique concernant la lettre d’une jeune naufragée du Titanic ! Elle s’appelait Mathilde Lefebvre, elle avait treize ans, elle était originaire de Liévin et s’était embarquée avec sa mère Marie et ses trois frères et sœurs (Jeanne, Henri et Ida, 8, 5 et 3 ans) en troisième classe du célèbre paquebot. La famille d’origine modeste comptait bien rejoindre le père Franck Lefebvre, installé depuis quelque temps aux Etats-Unis, pensant y trouver fortune. La lettre datée du 13 avril 1912, la veille du naufrage mythique, a été retrouvée par hasard sur une plage canadienne en 2017, soit 105 ans après sa rédaction : la lettre était insérée dans une bouteill...