Programme Module 1

PROGRAMME MODULE 1

SEMINAIRE  1 : L’Acte d’écrire, les 4 éléments constitutifs de l’écriture 

14-15 octobre 2016

Ce premier séminaire apporte des réponses aux questions que vous pouvez vous poser : qu’est-ce-que la graphologie? Quels sont ses  fondements ? Comment s’effectue l’apprentissage ? Reproduisons-nous le modèle tel qu’il nous a été enseigné ? Lui apportons-nous des modifications ? Lesquelles ?

L’observation du modèle calligraphique, qui servira de base d’observation pour chaque séminaire, permettra de découvrir  les quatre éléments constitutifs de l’écriture et les exercices proposés de percevoir leurs interactions.

Ces modifications apportées au modèle différencient et caractérisent l’écriture de chacun.

SEMINAIRE 2 : La graphologie, historique, fondements, méthode

4-5 novembre 2016

 

Quels sont les fondements de la graphologie ? Quels auteurs ont contribué à son développement ? Sur quelles théories s’appuie-t-elle ? Quelle est sa méthode et quelle est sa démarche ?

Après s’être exercé à l’observation globale de l’écriture, en appréhendant le geste graphique dans sa totalité, on abordera  l’analyse descriptive de l’écriture à travers ce qu’on nomme les genres et les espèces. Puis il sera question du passage de  l’observation à l’interprétation qui s’effectue par raisonnement analogique, en référence à l’expressivité du geste et au symbolisme de l’espace et des formes. L’interprétation nécessite une mise en mots recevable, suffisamment claire et précise, concise et respectueuse de la déontologie : la formulation sera l’objet de la dernière partie de ce séminaire.

 

SEMINAIRE 3  : Trait                                                                                                

2-3 décembre 2016

 

Le trait -empreinte laissée sur le papier par un instrument d’écriture- est l’élément le moins soumis aux consignes d’apprentissage, et ce faisant, aux contraintes culturelles et sociales. Lorsque l’instrument rencontre une surface plane le champ graphique se crée un contact mettant en relation la réalité d’un sujet-scripteur avec la réalité du monde extérieur symbolisé par le papier. La trace laissée résulte tout à la fois des influences venant de l’univers intérieur du scripteur que de celles qu’il reçoit du monde extérieur, d’une permanente interaction entre les pulsions du sujet et les résistances, objectives ou subjectives, qui s’y opposent

Cette empreinte est le fruit de la force exercée par l’instrument sur le papier (pression), de la largeur de la trace laissée par le scripteur (dimension du trait), de la densité de la trame (texture du trait). La nature de l’instrument choisi ainsi que de la couleur de l’encre, mais surtout la tenue de cet instrument sont à prendre en compte. Composante éminemment personnelle de l’écriture, le trait est inimitable et infalsifiable.

Ce séminaire s’attachera à apporter des notions simples et précises sur les trois modalités d’inscription le degré d’appui, la largeur du trait et la texture de la coulée d’encre, en y associant l’évaluation de la tension que requière l’interaction constante des gestes de contraction (flexion) et de détente (extension). Tous les séminaires qui suivront reprendront et enrichiront progressivement ces données de base.

SEMINAIRE 4  Formes                                                                                                         

6-7 janvier 2017

Sans formes, l’écriture ne pourrait être outil de communication ; ce sont elles qui permettent au récepteur d’avoir accès au message. L’apprentissage d’un code graphique, comme de tout code,  va de pair avec  l’acquisition de règles, de normes et de limites, facteurs essentiels de construction du moi, d’intégration et de socialisation.
Puis, une fois le modèle calligraphique maîtrisé (modèle dont les composantes seront reprises en première partie de séminaire), tout scripteur va plus ou moins s’en éloigner et personnaliser son graphisme.

Ces modifications vont donner lieu aux espèces du genre FORME de Crépieux-Jamin qui seront abordées selon les différentes modalités de transformation du modèle : accentuation de l’élément courbe, droit, de l’ouverture, de la fermeture, de simplification ou d’adjonction.
Tout au long de ce séminaire, les premières notions de métapsychologie se rattachant à la forme et à ses modalités seront abordées.

SEMINAIRE 5  Dimensions                                                                                                    

3-4 février 2017

Nous visualisons immédiatement la dimension d’une écriture. Des normes sont imposées lors de l’apprentissage de l’écriture et pourtant le graphisme de chaque scripteur présente des variations de largeur, de hauteur, de proportions plus ou moins marquées par rapport à ce qui est enseigné.

L’observation de la dimension se fait à partir de la zone médiane (zone centrale de l’écriture) lieu de passage de toutes les lettres de l’alphabet. Elle porte sur l’expansion du geste, en hauteur, en largeur, dans ses proportions (hampes, zone médiane, jambages), son développement vers le haut ou vers le bas.

 

Faciles à observer, plus subtiles à interpréter, les « dimensions » de l’écriture nous renseignent sur la place occupée par le scripteur ou la place qu’il souhaite s’attribuer, l’opinion qu’il a de lui-même, le degré de son assurance, la façon dont il se situe dans ses relations aux autres, dans son espace ou son environnement. Elles affirment la personne dans son milieu de vie.

 

SEMINAIRE 6  Directions                                                                                                              3-4 mars 2017

Il s’agit d’observer et d’analyser la façon dont nous orientons notre geste dans l’espace de la page. Cette observation peut se faire sous trois angles :

-la direction des lettres ou inclinaison c’est-à-dire la façon dont on trace ses lettres par rapport à la ligne de base , la direction des lignes, c’est-à-dire la trajectoire plus ou moins horizontale suivie par le tracé, la direction générale du tracé c’est à dire la présence plus ou moins accentuée dans le déroulement cursif de gestes allant vers la droite ou revenant vers la gauche.

 

Le modèle calligraphique demande d’écrire vertical sur une ligne horizontale dans un va et vient de gestes allant vers la droite et allant vers la gauche. L’écriture se personnalise en jouant sur ces trois variables.

Le scripteur peut privilégier un axe au détriment d’un autre,  passer plus ou moins facilement de la verticale à l’horizontale, favoriser la gauche ou la droite, ce qui conduira à s’interroger sur les raisons ou motivations de ces orientations.

  

SEMINAIRE 7  Ordonnance, espace intérieur                                                                    

24-25 mars 2017

 

Etudier l’ordonnance est étudier la façon dont le texte écrit est disposé dans l’espace de la page, la présentation du texte étant codifiée par les usages.
La page est le champ où l’individu s’exprime : elle représente à la fois un espace de liberté et un espace de contrainte. Chacun l’aborde à sa façon  qui peut être interprétée en référence au symbolisme de l’espace.

 

Les intervalles entre les mots et les lignes participent à l’entité du mot et favorisent sa lisibilité. On observera l’aménagement des intervalles dans le texte et l’agencement des marges.

 

La signature : sa lisibilité, sa position dans l’espace, sa dimension, sa conformité (ou non) avec le texte seront observées.

 

SEMINAIRE 8  Continuités                                                                                                 

5-6 Mai 2017

 

Ce séminaire intitulé « Les continuités », aborde le genre qui traite de la coordination à la fois de l’inscription des lettres et de leur progression de gauche à droite :

– coordination à l’intérieur même du mot – ce qui nous conduit à étudier les différents degrés

de liaison et leurs « dérivés »,

– coordination du geste cursif dans sa globalité – ce qui nous conduit à traiter des notions d’inhibition, de contrainte, d’aisance, de rythme et de vie, dont l’opposé est la monotonie.

 

SEMINAIRE 9  Synthèse méthodologique / Théorie freudienne métapsychologie

9 -10 juin 2017

                                                                                                                      
Les séminaires 2 à 8 ont posé les jalons de l’étude technique préalable à toute analyse graphologique. Ce séminaire va reprendre la méthodologie point par point. Des exercices pratiques permettront de percevoir et de comprendre la finalité et la cohérence de cette étude technique et de ses différentes étapes.

Le samedi matin est consacré à une première approche de la théorie freudienne avec l’historique de l’évolution de la psychiatrie, la découverte de l’inconscient par Freud, sa biographie.

Seront successivement abordés : la métapsychologie avec la description des 3 points de vue topique, dynamique et économique.

La 1ère topique de l’inconscient, décrite en 1900 : Conscient, Préconscient et Inconscient,

dont l’accès nous est permis grâce aux rêves, aux lapsus et aux actes manqués.

Les 3 propriétés du fonctionnement de l’inconscient.

La 2ème topique, en 1920 et ses trois instances : Ca, Moi et Surmoi ; définitions et

fonctionnement.

La notion de narcissisme chez Freud : narcissisme primaire et secondaire, chez Winnicott : la constitution du self dans le lien mère-enfant (notion de holding et de handling),et du faux self : les objets et l’espace transitionnels et chez Lacan : le stade

du miroir.

 

Puis les pulsions

Les 4 éléments principaux : poussée, but, source, objet

La pulsion de vie : Eros

La pulsion de mort : Thanatos et leur intrication permanente

La compulsion de répétition et son oeuvre dans le transgénérationnel

 

SEMINAIRE 10 Conduites du tracé                                                                                                 15-16 septembre 2017

Il s’agit de l’observation du déroulement graphique résultant des gestes de tension et de détente inhérents à l’acte d’écrire.

Cinq catégories de conduite du tracé (appelées aussi degrés de tension) ont été identifiées et peuvent également se superposer : elles vont crescendo d’une prédominance de gestes de détente à une prédominance de gestes de tension.

La conduite du tracé est une synthèse de plusieurs signes graphiques dont l’interprétation révèle l’attitude générale du scripteur face à l’existence et renseigne sur son état de tension intérieure. Cette attitude va rejaillir sur son mode d’adaptation, sur sa manière et ses capacités à affronter les difficultés, et sur ses facultés à mettre en adéquation ses possibilités.

7-8 SEMINAIRE 11 Mouvements                                                                                            

6- 7 octobre 2017

D’une façon générale, le Mouvement ne peut exister s’il ne s’inscrit dans une Forme. Ainsi, lorsqu’il s’agit de l’acte d’écrire, le  déplacement de la plume sur un support  crée des formes et les fait progresser vers la droite, tout en leur imprimant  des déformations plus ou moins accentuées, lesquelles animeront à des degrés divers cette trace inscrite.

C’est ce qu’on appelle le mouvement cursif, qui revêt donc trois aspects : inscription, progression, animation,

Le Mouvement ne peut être envisagé que dans son rapport avec la Forme et avec la Conduite du tracé. Lorsqu’on parle de Mouvement, il s’agit d’étudier le rapport : forme/mouvement/conduite du tracé. Rapport qui constitue en soi une synthèse, dans la mesure où tous les genres sont concernés.

SEMINAIRE 12 Synthèse méthodologique / Théorie freudienne                             

17-18 novembre 2017

Le vendredi est axé sur la méthodologie et notamment sur les syndromes graphiques. Cette étape conduira tout naturellement à poser les jalons d’une méthode d’élaboration du compte-rendu.

Le samedi est consacré à la théorie freudienne, à la notion de stade et aux stades oral et anal. Contexte historique de cette notion théorique majeure
Propriétés et définitions, dynamique de leur enchaînement.

 

 

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