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Claudie Soulié, réflexions sur quelques fondamentaux graphologiques

Cette réflexion n’a pas pour objet de théoriser sur des concepts ni de proposer de nouvelles conceptions mais de rappeler certains fondamentaux sur lesquels s’appuient les graphologues, de les rapprocher et de les conjuguer avec des théories psychanalytiques. Ces rapprochements peuvent permettre aux graphologues de mieux appréhender le geste graphique et d'affiner leurs interprétations.

Rapport d’activités 2024

Voici le compte rendu des activités pour l’année 2024 de la Société Française de Graphologie

Présentation des écritures de l’examen SFDG 2024

Femme. 26 ans. Bac professionnel Perruquier – Posticheur Elle travaille comme intermittente sur de nombreux spectacles notamment à l’opéra Bastille et au Théâtre du Palais-Royal à Paris comme perruquière mais aussi comme maquilleuse et assistante costumière. Elle demande une analyse graphologique.

L’écriture renversée de la bataille perdue à la revanche Extraits de monographie Nicole Charnay , Marie Claire Bellon

Nicole Charnay nous a quittés le 2 juillet 2024 des suites d’une longue et douloureuse maladie. Diplômée de la SFDG (promotion 1984) et du GGCF (promotion 1989), elle avait rédigé une monographie très intéressante sur les écritures renversées avec Marie-Claire Bellon.

Le Mystère Dora Maar (1907-1997) – Serge Lascar

Il y a deux ans aujourd’hui, la journaliste et écrivain Brigitte Benkemoun chine sur e-bay un étui d’agenda Hermès en cuir qui, aux dires de plusieurs connaisseurs, ne se fait plus. Son mari a perdu le sien, qu’il traînait depuis des années et elle veut lui faire une surprise. Miracle : elle en trouve un quasi identique, avec un peu plus de patine peut-être, au prix de 75 €. Elle en fait l’acquisition et, à réception, elle découvre un carnet d’adresses glissé à l’intérieur entièrement rempli !

Hommage à Nicole BOILLE

Nicole BOILLE nous a quittés au printemps 2024, C’était toujours une joie de retrouver Nicole et d’échanger avec elle à l’ADEG ou lors d’un colloque. Graphologue diplômée de la SFDG et du GGCF et française de surcroit elle a tissé de nombreux liens d’amitié avec les graphologues de la SFDG, liens qui perdurent et sont précieux pour la SFDG et l’ARIGRAF. Passionnée de graphologie, elle a été très active, a fondé en 1981 l’ARIGRAF, a beaucoup travaillé, écrit et publié. Son approche graphologique était à la fois aiguisée, exigeante et bienveillante. Au-delà de ses compétences graphologiques, j’appréciais personnellement sa curiosité et son goût pour les arts. Il donnait une coloration particulière et très personnelle à sa compréhension des écritures. Nicole Boille était une grande grapho...

Corrigés des écritures présentées à l’examen 2023

ECRITURE A  - DEMANDE PRIVEE.   Femme, 22 ans. Après un bac L option Cinéma audio-visuel, elle est entrée dans une école de théâtre à Lyon où elle a suivi des stages intensifs. Voyant qu’elle pourrait difficilement gagner sa vie dans le théâtre et après avoir fait différents « petits boulots », elle décide de faire un bilan avec une graphologue. Elle souhaite mieux connaître ses motivations, ses points forts et ses points de vigilance.

R du Roi – Complément à la revue n° 314

Le « R » dit du petit roi est un signe graphique qui tend à être de plus en plus présent dans les écritures actuelles. A l’heure des selfies, de la demande de reconnaissance ou du désir d’avoir son propre style, nous pouvons nous questionner sur cet usage d’une majuscule dans une écriture cursive ou scripte. Le corpus étudié dans cette revue montre un usage fréquent de ce signe à notre époque. Sur 28 écritures proposées, 15 comportent cette lettre : 9 personnes en font un usage récurrent, 4 utilisent en alternance le « r » majuscule et le « r » minuscule, 2 écritures comportent une ou deux occurrences de cette lettre. Les scriptrices sont d’âges différents 23 à 37 ans, ont des formations variées (responsable de service, poste de direction, formatrice, plusieurs assistantes dans des domain...

Cécile Sorel

Née en 1873, Cécile Sorel (de son vrai nom Cécile Emilie Seurre) a très rapidement été attirée par le théâtre. A 23 ans, elle entre à l’Odéon où elle restera 3 ans avant de rejoindre la troupe de la Comédie Française. C’est au sein de cette prestigieuse institution que Cécile Sorel se spécialise dans les rôles de « grande coquette ». Très vite, le succès et les honneurs arrivent. Son style au ton déclamatoire, qui aujourd’hui semblerait outré, correspond à celui de l’époque et au goût du public. Acclamée au théâtre, Cécile Sorel se forge une image extravagante à la scène comme à la ville. Ses tenues flamboyantes, ses déclarations emphatiques et souvent péremptoires expriment son charisme et son autorité naturelle.

Deux graphologues se penchent sur la lettre d’une jeune naufragée du Titanic

C’est une demande peu courante qui est arrivée récemment au bureau de la Société Française de Graphologie : celle d’apporter un éclairage graphologique concernant la lettre d’une jeune naufragée du Titanic ! Elle s’appelait Mathilde Lefebvre, elle avait treize ans, elle était originaire de Liévin et s’était embarquée avec sa mère Marie et ses trois frères et sœurs (Jeanne, Henri et Ida, 8, 5 et 3 ans) en troisième classe du célèbre paquebot. La famille d’origine modeste comptait bien rejoindre le père Franck Lefebvre, installé depuis quelque temps aux Etats-Unis, pensant y trouver fortune. La lettre datée du 13 avril 1912, la veille du naufrage mythique, a été retrouvée par hasard sur une plage canadienne en 2017, soit 105 ans après sa rédaction : la lettre était insérée dans une bouteill...

En hommage à Yves COPPENS, Membre du Comité d’honneur de la Revue « la graphologie »

La Société Française de Graphologie rend hommage au paléontologue Yves Coppens, membre de la SFDG et disparu le 23 juin dernier à l'âge de 87 ans et republie 2 autographes parus dans une ancienne revue. Le spécimen de 1982 est précédé du spécimen de 1963, date à laquelle il a reçu la Bourse de la Vocation. Il écrivait alors : « De tous temps je me suis senti attiré par les fossiles et les vestiges préhistori­ques, envoûté peut-être par le mystère et le respect de leur antiquité. C'est d'abord la passion que j'avais étant encore enfant à casser les rognons de silex pour trouver en leur cœur le fossile, obstacle autour duquel il s'était formé. Il disait encore : « Je ne saurais dire la place que prend la recherche dans mon existence, je ne fais que cela. Quand on est réellement pris par u...

Extraits de l’article d’Henriette MATHIEU paru dans la Revue 194 en avril 1989

Dans le « Graphologische Diagnostic », le Docteur MULLER et Madame ENSKAT apportent une nouveauté sur les travaux précédents (et en particulier sur leur ouvrage antérieur : Theorie und Praxis der Graphologie) : c’est l’importance donnée à l’accentuation ou à la réduction des finales. […] L’initiale reflète plutôt le sentiment intime de soi et la finale le comportement envers autrui ; l’initiale agrandie marque une certaine hauteur (justifiée ou non) dans le sentiment de soi et s’accommode assez mal du côté un peu fruste de la finale grossie. Si nous choisissons d’étudier plus particulièrement cette dernière c’est qu’elle est davantage une variable à surprise : elle marque un sursaut qui rompt la continuité normale et l’harmonie du tracé. C’est en quelque sorte une ébauche de majuscule e...