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Réflexions sur la place, le rôle et la parole du graphologue, Catherine Colo

Depuis plusieurs années, je m’interroge sur la place du graphologue, ce « sujet supposé savoir » pour reprendre la formule de Lacan, lorsqu’il répond à la demande personnelle d’un sujet, que ce soit dans le cadre de ce que nous appelons « l’analyse privée » ou de la restitution de l’étude graphologique dans le cadre d’un bilan. Si ces deux types d’intervention du graphologue ne sont pas totalement identiques, il s’agit bien cependant d’une situation du type : un sujet confie son écriture manuscrite au graphologue qui, en retour, va lui faire une restitution.

En aparté, je me demande si ce mot « restitution », que nous employons souvent, est bien adapté. Restituer, c’est rendre ce qui a été pris, ce qui est possédé impunément ; ou, par extension, remettre une chose dans son état originel. Gardons-nous ce terme ? Sinon, lequel employer ? Nous savons qu’ « analyse » graphologique n’est pas approprié, puisque l’analyse est ce à quoi nous procédons avant d’arriver à nos conclusions. Faisons-nous un rapport ? Ne trouvant pas de bon terme pour l’instant – mais nous tenterons de le trouver ensemble –, je garde par commodité le mot « restitution ».

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